Chuchotements…

Cela fait un bon moment que je n’ai plus rien ressenti chez moi. Plus de petit air frais qui passe derrière mon épaule, plus cette sensation d’être observée, plus de bruits étranges, plus de visions ni de messages…

Les mois passés ont été riches en manifestations et je commençais vraiment à être très fatiguée de ne plus me sentir chez moi.

Une amie voyante m’avait donné des conseils et des rituels pour purifier ma maison une bonne fois pour toute. Jusqu’à là on peut dire que je « bricolais »… Je savais me protéger mais pas suffisamment…

Rituels efficaces puisque depuis le mois de mars je n’ai plus eu aucune «visite ».

Mes pierres de protection sont malgré tout toujours à mes côtés, dans ma chambre, et j’éprouve le besoin de les toucher de temps en temps.

Jusqu’à hier soir j’étais bien !

Jusqu’à hier soir…

La soirée était moite, étouffante… Je suis oppressée, pas bien sans savoir exactement pourquoi. Cette sensation qu’il y a quelque chose de pas normal. Je m’endors quand même relativement tôt. Je suis réveillée peu de temps après par une voix qui parle à ma droite. Je demande à mon mari de me répéter, pas de réponse, j’insiste et finalement je me rends compte que je le réveille. Je me dis « il a peut-être parlé en dormant ». J’essaye de me rendormir… Mais là, pas moyen. Je réentends cette voix, masculine. Un chuchotement incompréhensible…  Mon mari s’est rendormi. Je m’assoie sur le bord du lit, il doit être 23h30. Cette voix fait le tour de la chambre pour s’arrêter devant moi. Je ne me sens pas angoissée, pas effrayée…

Je n’ai pas réussi à déchiffrer ce message… Ce n’est pas faute d’avoir essayé !

Quelque part je reste frustrée de ne pas avoir compris ce que me disait cette voix… Est-ce que les rituels n’agissent plus ? Mes pierres ont besoin d’être repurifiées… Est-ce qu’il est temps pour moi de laisser à nouveau la porte ouverte ?

Choix difficile entre ma tranquillité et le besoin d’aider ces âmes perdues…

Esprit, es-tu là?

Je parlais dans le billet « Le meilleur comme le pire » des séances de spiritisme que je pratiquais quand j’avais 16 ans.

Cet article est le commencement de ma descente aux enfers…

J’ai mis du temps à écrire ce billet. Beaucoup de souvenirs que j’avais peur de voir resurgir, me replonger dans les abîmes du fond astral me donne encore la chair de poule…

Allez je me lance !

Beaucoup d’adolescents passent par la période très intelligente des séances de spiritisme… Comme ça, juste pour rire, pour se faire remarquer, pour montrer que l’on n’est pas si banal que ça, pour se prouver aussi à soi même que l’on a un certain pouvoir sur les autres.

Alors un jour, on réunit la bande de copains, dans la chambre de la maison familiale c’est encore mieux, là où l’on dort toutes les nuits… Histoire de faire tout ce qu’il ne faut pas faire…

Une séance, ça se prépare. Il faut un guéridon, un verre à pied, une bougie blanche, des bouts de papier où l’on aura inscrit au crayon gris les lettres de l’alphabet, un morceau de papier avec écrit « oui » et un autre « non ». Une sorte de Ouija.

Tout le monde se réunit autour de ce guéridon. Nous sommes, à chaque séance, environ 4 à 6 personnes.

C’est moi qui mène, je suis le maître de séance. Celui qui à pour but et pour devoir d’allumer la bougie, d’appeler un esprit, de contrôler les événements et d’arrêter la séance.

Malheureusement, quand on débute et surtout quand on fait ce genre de chose juste pour impressionner l’entourage, forcément, on ne contrôle rien, on ne sait pas se protéger ni protéger les autres… On ne sait pas quel genre d’entité va entrer en contact ni encore moins comment le faire partir.

J’ai ce souvenir, de cette première tentative où au bout de quelques minutes, nous sentons un air froid qui se balade dans la pièce. Nous sommes 6 pour cette première expérience, un après-midi. La flamme de la bougie s’agite dans tous les sens, elle devient grande puis minuscule…Le contact est établi, nous pouvons alors commencer.

Les réponses sont assez rapides à venir pour une première fois. Nous posons des questions superficielles pour tester les réponses de notre « invité ». Du genre quelle est la couleur du caleçon du copain assis en face ! Nous sommes tous mort de rire, nous ne prenons pas ça au sérieux. Sauf que le verre nous donne la couleur alors que le copain n’avait pas posé son doigt sur le verre. Plusieurs questions du même genre sont posées, les réponses sont bluffantes. Coïncidence où pas ? A partir de ce moment nous essayons d’être un peu plus sérieux, nous passons à des questions existentielles, l’au-delà existe-t-il vraiment ? Comment est-ce de l’autre côté ? Est-ce que nos proches sont heureux ?

Il y a toujours cet air frais qui nous enveloppe, qui nous donne des frissons et la chair de poule. Personne, autour de cette table, ne se sent totalement à l’aise. Nous nous regardons, à chaque réponse donnée, sans dire un mot… Plus la séance avance plus nous nous sentons mal.

Le verre devient de plus en plus incontrôlable, il bouge très vite, nos doigts ne suivent plus…

La flamme de la bougie s’éteint et se rallume toute seule. Là, c’est l’angoisse qui commence pour tout le monde. Cet air froid tourbillonne de plus en plus vite…

Personne n’a pensé poser la question indispensable au début de la séance… C’était bien évidemment à moi de la poser… « Esprit, qui es-tu ? »

Avec l’expérience que j’ai aujourd’hui je sais que même si j’avais posé cette question, cet esprit ne m’aurait pas dit ce que je voulais entendre. Il est rare qu’un esprit appelé soit vraiment celui que l’on a demandé… C’est là le piège des séances de spiritisme quand on ne gère rien… Avoir affaire à un esprit du bas fond alors que l’on pense être en contact avec une sorte d’ange…

Ce genre d’entité est constamment présent autour de nous. Il suffit d’un moment de faiblesse ou de curiosité malsaine pour qu’ils entrent en scène…

Certains de mes amis disent qu’ils veulent arrêter là, que c’est du n’importe quoi, que c’est l’un d’entre nous qui provoque ces phénomènes. Un des copains se lève pour allumer la lumière. L’interrupteur ne marche pas. Je vois la panique sur certains visages… Il se rassoit en disant que ce n’est pas drôle du tout et qu’il fallait que je remette le courant. Je suis aussi perplexe que les autres, je ne comprends pas ce qu’il se passe.

Une amie essaie de se lever à son tour, je dis bien essaie car c’est comme si quelque chose la forçait à rester sur sa chaise. Je me lève, me dirige vers l’interrupteur et là rien, ça ne marche pas. Je vais pour ouvrir la porte de la chambre… Fermée… Impossible de l’ouvrir. Pourtant j’arrive à tourner la clé dans la serrure.

La panique me prend pour de bon. Je me dirige vers la fenêtre. Nous avions fermé les volets. Là encore impossible de les ouvrir…

Une des copines se met à pleurer, les garçons n‘en mènent pas large non plus…

Nous décidons d’arrêter la séance. Je demande à cet esprit de quitter les lieux et de repartir vers la lumière d’où il est venu. J’éteins la bougie, je retourne le verre…

Une des copines qui s’acharnait sur la poignée de la porte arrive à l’ouvrir au moment où j’éteins la bougie. Les volets peuvent à nouveau être ouvert.

Nous avons beaucoup de mal à nous calmer, cet air froid est toujours bien présent.

Personne n’ose bouger ni quitter la chambre. On reste se regarder, on débarrasse les petits morceaux de papier. Puis la bougie se rallume… A ce moment bien précis je crois que tout le monde comprend que ce n’est pas une farce.

Cette bougie, plusieurs d’entre nous essaient de l’éteindre, sans succès. Puis, ce vent dans la chambre. On ne comprend pas pourquoi cet esprit continue alors que l’on a retourné le verre.

Il y a des bruits étranges dans les murs… La moitié de mes amis quitte la chambre en courant. Nous aurions dû tous en faire autant.

Il y avait un très grand tableau accroché sur le mur de ma chambre. Nous sommes restés pétrifiés quand nous avons vu ce tableau bouger, se mettre de travers. A plusieurs reprises j’essaie de le remettre droit, rien à faire… A chaque fois, il bouge d’environ 45 degrés…

Cette histoire commence à m’énerver et je le dis à voix haute quand tout à coup j’ai cette sensation de recevoir une claque. Les deux amis qui étaient restés dans la pièce assistent à cette scène. Je reste abasourdie… Quelques minutes plus tard une de mes amies s’approche de moi et me dis « regarde ton visage dans le miroir ». Je m’approche du miroir et constate une trace rouge sur ma joue, une trace de main…

Alors là, c’en ai trop, nous décidons de quitter la pièce.

La porte de la chambre se ferme devant nous… Nous voilà enfermé dans ma propre maison…

Les rideaux de la fenêtre bougent, nous distinguons quelque chose de très flou… Puis surtout cette présence que nous sentons très bien.

Un grand courant d’air, la porte s’ouvre.

Je crois que je n’ai jamais descendu des escaliers aussi vite !

Nous sommes toujours à trois, devant la maison, sur le trottoir. J’ai une de mes amies qui nous demande de regarder la fenêtre de la chambre. Les rideaux bougent, nous apercevons une forme, grise, pixelisée, qui nous regarde ou plutôt qui nous nargue…

Ce jour là, j’ai déclenché certaines choses… J’ai su par la suite que je n’avais rien fait comme il le fallait… Le verre, je n’aurai pas du le retourner mais le casser… J’ai permis à cet esprit malin de s’approprier mon espace. Un intrus bien difficile à éliminer…

Si seulement cet épisode m’avait donné une bonne leçon…

Le tueur en scooter

AFP/THOMAS BREGARDIS

J’écoute les informations ce soir là, jeudi 15 mars. Deux militaires tués à Montauban par un homme qui s’enfuit en scooter. Encore un drame mais ce soir là, pour moi, c’est une info comme une autre…

Puis vient cette interview, quelques jours plus tard, de cette femme qui dit avoir été bousculé par le tueur. Elle parle d’une marque ou d’une cicatrice sur le visage de cet homme. Et là c’est le flash. Je vois un homme blanc, de taille moyenne, assez corpulent, le visage rond, les cheveux bruns, les yeux noisette avec une pointe de vert et cette marque sous l’œil gauche. Un tatouage en forme de larme… Un tatouage à l’ancienne qui vire au bleu.

Pour moi c’est le début de flashs successifs, ce tatouage je le vois comme si je zoomais sur cette joue, puis un prénom : Roland. Un homme, d’environ 35 ans peut-être légèrement plus.

Je le sens marginal, complètement en dehors de la réalité, abusant d’alcools et/ou de drogues.

Maintenant je ne sais pas si ces flashs me sont venus parce que j’ai entendu cette femme le décrire physiquement, quoi qu’elle ne donne pas tous ces détails… Toujours est-il que ce sont les mots « cicatrice, tatouage » qui m’ont fait réagir.

Je ne sais pas si ces visions ont un quelconque rapport avec cette fusillade, mon état d’esprit du moment étant perturbé par d’autres manifestations chez moi…

J’attends donc d’en savoir plus, en espérant que la police arrive rapidement à mettre la main sur cet homme. Je suis curieuse de connaître la suite !

Remontée…

Photo : http://www.zphoto.fr/Bombyx

Cela fait 2 nuits que j’ai une nouvelle visite.
La couette qui glisse vers le bord du lit, je tire pour la récupérer mais je sens une résistance qui m’en empêche.

Puis cette odeur, une forte odeur de chien mouillé, de renfermé, de tabac froid. Désagréable, insupportable…
Je me tourne pour y découvrir un homme. Apparaît juste son buste, ses bras et son visage. C’est comme s’il sortait du sol de la chambre. Ses longs doigts fins continuent de s’agripper à la couette, ses traits sont marqués par la douleur, par l’effort qu’il fournit pour sortir du sol.
J’ai l’impression qu’il ne me voit pas. Nos regards ne se croisent pas malgré mes tentatives. Au bout de quelques minutes d’efforts, il lâche prise et se retrouve englouti dans le trou noir d’où il venait…
Les deux nuits identiques. 2h25… Cette odeur, la couette que l’on tire, cet homme qui cherche à s’échapper, à remonter… Aucun regard vers moi, il est exclusivement concentré sur ce bout de couette. Puis le retour vers le bas fond…
Que veut-il vraiment ? Pourquoi ne me voit-il pas ? Pourquoi il ne me parle pas ?
Mes visiteurs jusqu’à présent ont toujours eu un message à me faire passer. Il y avait toujours des indices plus ou moins faciles à décrypter. Mes visiteurs savent que je peux les voir, je suis la messagère… Nos regards se croisent toujours, même si des fois leurs visions me sont insupportables à voir… Ils savent que je suis là et passent à travers moi.
Là, je suis dans le flou… Est-ce une transmission d’image involontaire ? A moins qu’il ne sache pas encore comment faire pour prendre contact avec moi…

Maternité…

Depuis ce matin je suis dans le doute quant à la publication de ce billet…

Il y a quelques jours j’écrivais « Ombres » suite à la présence d’une entité féminine chez moi.

J’ai compris ce matin en me levant le message que voulait me transmettre cet esprit…

J’ai rêvé la nuit dernière… Et ce rêve je l’ai déjà fait quelques jours avant cette apparition. Sauf que je l’avais mis dans un coin bien loin dans mon esprit car ce que j’y avais vu m’avait fait très mal…

Ce matin, les souvenirs de ce rêve m’ont permis de recomposer le puzzle.

Je dois vous dire avant de continuer que j’apprends à utiliser la boule de cristal depuis quelques semaines.

Je vais reprendre les événements dans l’ordre chronologique pour essayer d’être claire.

Mi janvier, je teste ce nouveau support divinatoire, la boule de cristal. Au bout de plusieurs tentatives, des filaments transparents puis bleutés apparaissent, pour laisser la place à des images assez nettes. Un visage en relief vu d’en haut recouvert d’un drap; une échographie où l’on y voit bien l’utérus et cette petite forme ronde avec à l’intérieur un point blanc. J’arrive même à voir les battements du cœur. Puis cette image s’agrandit pour me montrer deux poches, deux points blancs, deux cœurs.

Sur le moment je ne comprends pas ces images. Je n’ai pas posé de questions particulières, J’étais juste en test avec cette boule de cristal. J’en reste là, mais perturbée malgré tout j’en parle à des ami(e)s. On en rigole en se disant que j’avais peut-être vu une future grossesse me concernant. Bref, personne ne me donne de réponse plausible, je passe à autre chose…

Une semaine plus tard, je fais ce premier rêve que j’avais enfoui bien loin…

Dans ce rêve, j’ai une amie en face de moi, les traits tirés, fatiguée, les yeux larmoyants… Elle a dans ses bras un petit drap blanc. Je ne comprends pas ce qui se passe, j’essaie de regarder ce qu’elle tient dans les bras mais je n’y arrive pas. Puis elle me raconte, des sanglots dans la voix, qu’elle vient d’accoucher, d’un très grand prématuré… 4 mois de grossesse…

Puis un bout du drap glisse, pour que je puisse découvrir ce petit être… Qui ne vit plus…

Mon rêve s’arrête dans une certaine souffrance…

Vient à présent cette ombre, qui ère dans la maison. Une présence très féminine, il se dégage un doux parfum féminin. J’entends au loin une chanson douce… J’ai cette sensation de bien-être, de douceur et de paix. Je sens cette présence très maternelle.

Puis la nuit dernière, ce nouveau rêve… Quasiment le même que le premier. Les mêmes circonstances, cette amie en face de moi… Ce petit drap dans les bras… Puis elle me dit qu’elle attendait des jumeaux, des faux jumeaux… S’ensuivent des pleurs, des cris, des questions, de la culpabilité.

Mon rêve s’est arrêté avant que j’en sache plus sur ce deuxième bébé… Ira-t-il jusqu’à terme ou une autre souffrance attend cette amie ?

Je me pose un tas de questions… Je ne sais même pas si elle est déjà enceinte…

Lui en parler serait une mauvaise idée, elle risquerait de s’angoisser encore plus à l’annonce d’une grossesse… Et si elle l’est déjà, comment pourrait-elle vivre avec ça sur la conscience ?

Je hais avoir ces ressentis sur les gens que j’aime…

Je hais cette sensation d’impuissance…

Je hais vivre ces scènes qui ne me regardent pas…

Cette envie de vomir toute la journée, ces morceaux du puzzle qui m’ont paru tellement évident à remettre à leur place… Tous ces éléments qui suivent la même direction depuis 3 semaines… Cette présence qui était là pour me dire « je viens le chercher »

Je hais ce don… Comment peut-on faire pour vivre avec ça ??

Ombres…

Depuis 2 jours j’ai un nouveau visiteur.

Cette familière sensation d’une présence qui rôde dans la maison.

Un parfum, féminin, qui court…

Un léger frisson qui me parcourt, cette ombre grise qui flotte à mes côtés.

Je tourne la tête, le temps de l’apercevoir un dixième de seconde avant qu’elle ne s’évapore…

Je n’avais jamais senti jusqu’à hier sa présence.

Qui est-elle ? Que me veut-elle ?

Une nouvelle âme à aider peut-être…

Vendredi 13

iStockphoto

Les vendredi 13… Je déteste ces jours là.

Depuis un certain vendredi 13 mars 1992. J’ai 14 ans et depuis le début de la semaine je ne suis pas du tout dans mon assiette. Mal au ventre, envie de vomir. Petit tour aux urgences, verdict, appendicite…

L’opération est prévue ce vendredi 13… Coïncidence ou pas, ma chambre porte le numéro 13 et l’intervention est prévu à 13 heures…

L’intervention est plus longue que prévue, le chirurgien a eu du mal a trouvé l’appendice. Il a du ouvrir plus grand. Je me souviens encore, 7 agrafes, 6 points…

Quelque chose déjà à l’époque ne tournait pas rond dans mon ventre…

Je me remets très difficilement de cette opération. Plus les jours passent, plus j’ai mal… Il y a quelque chose qui cloche.

Je rentre chez moi, quelques jours encore de convalescence puis le retour au collège. Ce matin de rentrée, je suis encore plus mal, n’arrive pas à me tenir droite. Puis là, un liquide coule le long de ma jambe et sort de mon pansement.

Mon père paniqué de voir tout ce pue, m’envoie aux urgences. Je revois encore les infirmiers me mettre sur un brancard et une aide soignante suivant le brancard avec sa serpillière…  Beaucoup trop d’agitation autour de moi, des ordres donnés, des gens qui courent. Moi à moitié dans les vapes…

Je vois arriver un médecin avec un coton tige de plus de 20 cm de long. Qu’est ce qu’ils vont faire avec ça ??? Là je me dis c’est un film d’horreur, ils ne vont pas faire ça. Non, moi consciente jamais ils le feront ! Obligé de m’attacher pour pas que je ne bouge, ce médecin appuie sur mon ventre tout meurtri et rouvre la cicatrice à vif. Pas d’anesthésie… Pas le temps, le pue est en train de passer dans le sang…

Puis je vois s’enfoncer ce coton tige dans mon ventre… Je n’ai pas vraiment mal mais je me demande comment un tel truc pouvait rentrer en totalité dans mon corps ?

Ensuite le trou noir, je me suis peut-être évanouie…

Je suis restée avec cette cicatrice de plus de 10 cm ouverte pendants des semaines pour que l’abcès se résorbe tout doucement… Pas de fils ni d’agrafes, juste quelques straps…

Mauvais souvenir auquel je repense à chaque fois que je regarde mon ventre…

Depuis je hais les vendredi 13. Il y a toujours une appréhension, une peur qu’il se passe quelque chose de grave.

Deuxième frayeur qui m’a marqué, un accident de la route.

Vendredi 13 Juin 1997. Je suis en voiture. Je m’arrête dans un virage pour laisser la voiture devant moi tourner dans une rue à gauche. Un bref regard dans le rétro pour apercevoir une voiture qui arrive très vite, beaucoup trop vite… Un millième de seconde plus tard c’est le choc… Moi à l’arrêt et cette voiture qui roulait à 120 km/h au lieu de 70… Le choc est violent !

Ma petite voiture est toute cassée, l’autre voiture aussi d’ailleurs ! Un petit jeune qui venait d’avoir son permis 2 semaines plus tôt…

Résultat des courses, traumatismes, une bosse sur le front, mal aux poignets, colonne vertébrale déplacée, inversée au niveau du cou, bref le coup du lapin classique… Hôpital, radio, minerve pendant plusieurs semaines.

Le conducteur de l’autre voiture, rien bien évidemment !

Je lui en ai tellement voulu ce jour là, j’avais tellement de haine pour ce jeune inconscient…

Je lis dans le journal 1 mois plus tard, accident mortel en sorti de discothèque. Monsieur intel, sorti de route, conduite trop rapide… Et paf.

Comme quoi son premier accident ne lui a pas servi de leçon, malheureusement…

Je n’aime pas les Vendredi 13…Alors je ne dis pas que tous les vendredi 13 sont catastrophiques mais bien souvent il m’arrive des trucs bizarre !

Par contre aujourd’hui, pour la première fois j’ai plutôt appris une bonne nouvelle. La tendance s’est peut-être enfin inversée ?

Je suis très superstitieuse, je suis peut-être trop en attente de l’événement mauvais qui pourrait se produire, je ne sais pas…Pourtant toutes les choses que j’ai vécu chaque vendredi 13 n’était pas prévisibles et encore moins rassurants… Je ne me dis pas non plus qu’il faut que je me terre chez moi ce jour là ! J’essaye de vivre ce jour comme un autre, avec je l’avoue, un petit besoin de protection quand même.

Et vous, comment vivez-vous ce jour ? Etes vous plutôt superstitieux ou est-ce un jour ordinaire ? Comment s’est passée votre journée ?

Bonne année !

La prophétie Maya

 

Je vous présente à tous et à toutes, mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année.

Que 2012 vous apporte ce que l’année précédente ne vous a pas donné.

Trouver sa moitié pour beaucoup d’entre vous, du travail pour d’autres, s’épanouir dans différents domaines, une bonne santé et surtout être heureux !

Cela sera encore un très grand plaisir pour moi de vous aider à trouver votre chemin tout au long de ce nouveau millésime.

Joyeux Noël !

Ca y est l’heure des vacances de fin d’années a sonné pour moi !

Quelques jours pour me ressourcer, en famille et entre amis.

Ne plus penser à l’autre monde, ne plus ressentir la vie des autres.

Partir, loin ! Changer d’air, un autre environnement apaisant et protecteur. Un petit cocon, un petit nid bien douillet où je pourrai me détendre et refaire le plein d’énergie.

Merci à vous, qui durant cette année 2011 m’avez suivi, encouragé et motivé lorsque j’avais des doutes… Merci aussi de votre confiance, je sais qu’entrer dans votre intimité n’est pas toujours évident…

Je vous souhaite de tout cœur un très joyeux noël !

Transe…

Il m’arrive de plus en plus souvent, lors de consultations de voyance, de ressentir les sentiments de la personne qui me demande de l’aide.

C’était déjà le cas lorsque j’avais la personne en face de moi. Rentrer dans son intimité, ressentir les douleurs, les souffrances du passé, du présent mais aussi les joies et les moments de pur bonheur.

Cela me provoque des frissons, la chair de poule, bien souvent une envie de pleurer… Que l’événement soit positif ou négatif, tout passe par ces larmes qui viennent sans que je les contrôle. Gênant lorsque la personne est assise en face de moi !

Mes consultations par mails étaient jusqu’à présent, plus étouffées dans les sentiments. Même si j’ai beaucoup de ressentis par rapport à certaines situations, j’arrivais à contrôler ses émotions. Puis en général, mes flashs restaient assez flou ou ne représentaient pas d’émotions particulières, en tout cas pas aussi fortes…

Jusqu’à présent…

Alors j’écris peut-être ce billet parce que je suis encore dans l’émotion… Je ne sais pas…

Cette après midi, je travaille sur une consultation par mail. Une voyance affective. Je commence à connaître la personne, elle vient me demander de l’aide de temps en temps.

Dès le début, cette personne m’a touché, troublée par cette sensibilité qu’elle dégage sur la photo qu’elle m’a envoyé.

Je commence donc ma consultation, tirage de tarots… Interprétation de la première lame, immédiatement une étrange sensation m’envahit, puis des phrases, des sons, des images, des lieux, des détails me sont apparus. J’ai rarement eu des flashs aussi nets et précis qu’aujourd’hui pour une voyance par mail…

On pourrait dire que mes ressentis sont dus au fait que je commence à connaître l’histoire de cette femme, mais cette transe que j’ai eu correspond à l’avenir et non au passé…

Les tarots ne m’étaient plus d’aucune utilité… Plus j’essayais de les interpréter, moins j’y arrivais et plus les flashs étaient puissants. Je n’ai pas eu d’autre choix que d’essayer de décrire à cette personne ce que je vivais en direct. Dans un sens j’aime avoir ce genre de flash qui me permets de décrire un lieu ou une situation sauf que là, je suis entrée directement dans son intimité, sa vie privée, sa vie émotionnelle et amoureuse…

Qui dit amour dit émotion, sentiment, passion, violence, douleur, souffrance… J’ai eu l’impression de vivre certaines scènes de sa vie privée à sa place… Quelque part je luttais pour ne pas franchir certaines limites, ne pas rester spectatrice et encore moins être actrice…

Entre ressentir cet amour si puissant, un amour qui nous prend aux tripes, qui nous donne des ailes, ce besoin de tout faire et de tout donner pour l’autre et cette façon à contrario de faire souffrir l’autre car on n’assume pas entièrement cet amour ou de faire souffrir l’autre de peur justement de le faire souffrir…

La complexité du sentiment amoureux…

J’ai envoyé cette prédiction dans un état second… Déconnectée de ma réalité, bouleversée d’être passée de l’autre côté… Des larmes dans les yeux et des sanglots dans la gorge…

Comment dois-je faire pour vivre avec ces sensations? Pour rester à ma place? Pour ne pas vivre la vie d’une autre? Même quelques secondes… Ce soir j’en ai encore des flashs mais je le ressens maintenant comme si je l’avais rêvé…

Cette intrusion s’est évaporée, restent les questions…

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